Pourquoi des cours d’anglais ?

Parce que ce n’est pas une langue facile à apprendre pour un Français.

En effet, sa prononciation peut sembler alambiquée et sa grammaire est différente de la nôtre en raison de l’histoire de cette langue, apparentée aux langues germaniques alors que le français est en grande partie issu du latin.

Parce que, même si la conjugaison est moins complexe qu’en français, sa mécanique d’utilisation est particulière. Par exemple, un Anglais peut utiliser un présent pour parler au passé et vice-versa, ce qui déroute un cerveau fonctionnant avec une logique typiquement française.

Et surtout parce que c’est devenu une langue indispensable, dans le monde du travail comme dans celui des loisirs. Les logiciels, les notices, les sites… sur Internet, on trouve tout en anglais quelle que soit la matière recherchée mais hélas beaucoup moins en français.

Parce que les jeunes s’internationalisent de plus en plus grâce à l’ouverture des frontières, aux programmes Erasmus, aux billets de train ou d’avion à bas prix, au covoiturage, à la diffusion mondiale de chanteurs anglophones, aux productions hollywoodiennes (voire bollywoodiennes), aux modes lancées en Californie ou à Londres, au Japon, en Australie, en Corée… Car l’anglais n’est plus la langue du seul Commonwealth, c’est devenu un espéranto mondial.

Parce que, dans le monde du travail, à une table où se rencontrent des Français, des Allemands, des Italiens et des Anglais, les discussions se feront presque toujours dans la langue de Shakespeare, même si ce dernier aurait sans doute du mal à comprendre ce qui se dit.

Parce qu’un jeune qui cherche un bon travail ne peut plus se présenter aujourd’hui sans maîtriser l’anglais, même au niveau régional, le Nord s’ouvrant de plus en plus à l’Europe.

Et parce qu’aujourd’hui, si l’on part en vacances, en stage ou en expatriation en Europe ou au bout du monde, l’anglais est, qu’on l’apprécie ou non, la langue commune d’échange. En anglais, on peut commander des bretzels à Munich, réserver une chambre à Lisbonne, refaire le monde à Yalta…